Santé au travail : Travailler sur des risques longs pour un travail soutenable et durable !

Le 28 avril, la journée mondiale de la santé et sécurité au travail nous rappelle que la santé s’invite fortement au cœur des attentes des salariés.

« Nous vivrons tous centenaire parait-il ! » disait JM Peretti à l’issue d’une conférence entreprises et santé sur l’usure professionnelle avril 2024.

Parallèlement,  la nouvelle réforme sur les retraites conforte un sondage Ipsos qui souligne que des 18  ans , les jeunes professionnels attendent de leur entreprise, une prise en charge réelle des problématiques de santé et sécurité. Avec en filigrane cette question « Dans quel état de santé vais-je atteindre la fin de mon travail professionnel ? ».

Nous ne sommes plus dans un travail au fond des mines néanmoins 37 % des jeunes professionnels de 18 à 34 ans estiment que l’épuisement professionnel ou certaines maladies redoutées (cancers, maladie cardiovasculaires, maladies invalidantes…)  seront  toujours à la jonction de la vie et des conditions du travail moderne (IPSOS 2023). Plus de 75 % d’entre eux considèrent l’entreprise légitime pour des actions santé (bilan santé, enquêtes, actions de sensibilisation santé  et activités sportives).

Outre le souci de la santé physique, la prévention des risques pour la santé psychique doit être réfléchi en curatif mais surtout en prévention.

En 2024, Il s’agit plus de s’outiller sur des démarches santé (mesure / diagnostic / actions) que des injonctions et obligations.

En cette journée mondiale santé/sécuirté 2024, qui met l’accent sur  les impacts du changement climatique sur la sécurité et la santé au travail, n’hésitons pas à ouvrir large cette action  santé / QVCT.

Parmi les risques professionnels exacerbés par le changement climatique, on peut citer le stress thermique, le rayonnement UV, la pollution de l'air, les accidents industriels majeurs, les événements météorologiques extrêmes, la propagation des maladies à transmission vectorielle et l'exposition accrue aux produits chimiques.

Sur le plan organisationnel et management des entreprises, on peut citer aussi les actions qui rejoignent les attentes d’un environnement capacitant c’est-à-dire la « capacité à faire son travail dans des conditions d’efficacité et de santé ».

On citera aussi la capacité à  « Travailler sur le sens du travail qui est aussi la fierté du travail de qualité ».

Travailler également  sur la pénibilité psychosociale, facteur d’usure professionnelle demande à chacun de s’interroger sur la maitrise de son organisation, son autonomie, et son environnement de travail.

En un mot la prévention santé pour notre management 2024 c’est : « Travailler sur des risques longs au niveau de la planète (changement climatique, démographique  mais aussi sur les risques longs pour la collectivité de travail en évolution complexe.